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Horizon 

Festival des cabanes

Concours | Festival des Cabanes

Plan d'eau | Marlens | 74

Janvier 2018 - Juin 2018

Groupe | Aloïs Lagier (Marseille), Antoine Lemaire (Marseille) et Valentin Leymarie (Marseille)

Notre définition de la cabane est un espace où l’imaginaire s’exprime. D’abord enfantin, cet imaginaire est accessible à tous et peut être physique, mental ou spirituel. Dans le site du plan d’eau de Marlens, nous identifions trois éléments clé : l’Eau, le Ciel et la Montagne. 

 

L’Eau et le Ciel sont liés, ils se répondent verticalement, l’un éclaire l’autre, l’autre reflète l’un. La Montagne sépare les deux. C’est l’élément majeur du site. Elle obnubile notre vision et prend le dessus sur les deux autres éléments. C’est elle qui fait que nous sentons que nous sommes « à la montagne ».

Nous voulions que notre cabane joue avec les éléments principaux du site, l’Eau et le Ciel. Ainsi, l’espace créé relie ces deux composants du Paysage en offrant à voir uniquement ces derniers. Confronté à ces seules informations, le visiteur est projeté dans un espace intermédiaire entre ces deux éléments: l’horizon. La cabane offre ainsi à expérimenter l’espace infini et impalpable de l’horizon.

 

La cabane se situe entre deux infinis:  le Ciel et l’Eau. Pour cela, il était essentiel pour nous de s’implanter sur le plan d’eau pour être en lien direct avec ces deux éléments. La construction se place en face de l’île où les deux anciennes cabanes lauréates ont été réalisées.

Elle se situe proche de la rive pour être accessible rapidement par deux passerelles émergées. Elle est dans un renfoncement de la berge qui permet que la profondeur d’eau ne soit pas trop importante.

 

La construction a été pensée depuis l’intérieur: elle propose un espace cubique et non orienté pour que l’on ne puisse pas s’y repérer. Ainsi l’imagination est la plus libérée possible.

C’est un plan à 9 cases, qui place l’Eau et le Ciel au centre comme deux tableaux que l’on admire.

 

Le bardage à l’intérieur amplifie la verticalité de cette relation entre ces deux composants tandis que les deux liserés de lumière plongent le visiteur dans un espace psychique et flottant.

 

Le bruissement et les reflets de l’Eau contribuent à effacer davantage la Montagne et insistent sur la forte intériorité de la cabane. Malgré son apparence fermée, la cabane est ouverte aux vents car ils font eux aussi partie du Ciel.

 

De l’extérieur, c’est un cube posé sur le plan d’Eau. Le bardage extérieur est horizontal pour faire écho à l’espace d’Horizon que nous souhaitons travailler.

 

Notre proposition offre donc au lieu un Horizon que l’on ne peut retrouver nulle part ailleurs dans ce site montagneux.

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