Odyssée vers la Méditerranée,
A la recherche d'une quitessence oubliée
Notice préambule de PFE,
sous la direction de Stéphane Fernandez, enseignant à l'ENSA•M
ENSA • Marseille - 2020
Alger la Blanche,
Ville méditerranéene,
Ville tournant le dos à la terre,
Ville orientée vers la mer.
Alger est dans l’imaginaire collectif un mariage entre la mer, la terre et le ciel. Elle s’est en réalité édifiée entre les trois. C’est le point de rencontre entre l’eau et la terre, créant ainsi une ville poétique inscrite dans le paysage.
L’arrivée par les airs dans la ville d’Alger fait découvrir à chacun de ses visiteurs l’un des plus beaux sites méditerranéens actuels. On survole un amphithéâtre de montagnes naturellement tourné vers la mer. Les collines, escaladées par la ville, ne font qu’accentuer le lien intime qui se crée entre cette dernière et le grand large.
Cette baie extraordinaire a longtemps inspiré, fasciné et charmé le reste du monde. Pleine d’enjeux politiques, stratégiques et économiques, elle a été le théâtre de combats et massacres.
Des indices parsemés dans la ville laissent deviner ces violences. Les traces des remparts militaires sont visibles par endroits, les noms des rues rendent hommage aux héros d’autrefois et dressent le décor d’une ville violente.
La Méditerranée et ses reflets se posent en toile de fond pour le visiteur. Elle apporte une certaine sérinité et un calme important à l’équilibre urbain d’Alger. Elle joue avec les habitants. Elle se montre, se cache derrière les bâtiments, réapparait puis disparait à nouveau. On ressent toutefois sa présence dans toute la ville, par son odeur, sa faune, ses reflets et ses bruits.
En déhambulant dans la ville, le visiteur découvre une culture algéroise imprégnée et modelée par les passages des différents peuples et civilisations qui l’ont dirigée.
Nous avons arpenté la Casbah, le coeur de la ville d’Alger. Témoin de l’histoire et d’un patrimoine, ce coeur qui a longtemps irrigué la ville par son activité et son enthousiasme, est aujourd’hui à bout de souffle. Presque débranché du reste de sa ville, il est grandement menacé.
Il me semble important de réflexionner sur ce lieu qui fait l’histoire de tout un site. Il constitue à lui seul la mémoire d’Alger. La ville s’est construite sur ses berges, s’est agrandie autours de lui, et ne pourra jamais s’en détacher.
La Casbah devrait au contraire redevenir le quartier puissant qui donnait le pouls au reste de la ville.
La maquette de conception, un modèle constructif du projet
Mémoire de fin d'étude
sous la direction de Christel Marchiaro, enseignante à l'ENSA•M
ENSA • Marseille - 2018
La maquette d’Architecture est un outil essentiel dans la conception d’un projet. En effet, elle possède des qualités d’ambiance, d’espace, de travail en volume ou de lumière indéniables.
Certains architectes et ingénieurs les utilisent pour d’autres qualités plus difficilement perceptibles: ils pensent les maquettes de conception comme des modèles constructifs du projet.
La maquette entrerait alors dans une dimension technique unique pour un moyen de représentation d’une idée.
Par un corpus de maquettes, j’expliquerai comment des expérimentations et des modélisations en maquettes peuvent permettre de définir les systèmes constructifs d’édifices architecturaux.
Au fil de ma formation d’architecte, l’apprentissage de la pensée du projet m’a permis d’employer plusieurs outils de représentation importants pour un architecte. Durant nos cours et nos ateliers, nous apprenons à utiliser croquis, plans, coupes, élévations et maquettes afin de représenter et transmettre clairement nos idées et intentions.
L’exercice de projet devient un aller-retour incessant entre ces outils, nourri par le dialogue avec nos enseignants afin de produire le projet le plus représentatif de nos idées pour un site donné.
L’un de ces outils, la maquette présente à mon sens énormément d’intérêt dès la conception du projet, et c'est pourquoi j'ai dédié mon mémoire de fin d'étude à ce sujet qui me tient énormément à coeur.